L’exposition Déja-Vu de Joan Fontcuberta et Pilar Rosado aux Rencontres d’Arles interroge les notions « d’artiste » et de « conservateur » à travers la génération d’oeuvre par une intelligence artificielle. Usbek&Rica prend la suite de cette visite avec un article interrogant le futur des plateformes de contenu comme Netflix face au développement des IA.
Le recours à l’intelligence artificielle se répand dans le domaine des arts. L’IA sait créer des images à partir d’un texte qu’on lui soumet, y compris en imitant le style d’artistes célèbres.
L’article de Usbek&Rica interroge en particulier la pérennité des plateformes de création et de diffusion de contenu type Spotify ou Netflix. Ces plateformes, malgré des algorithmes de recommandations poussés, pourraient en effet se voir dépassés rapidement par les IA, qui nous permettraient de créer nous-mêmes, à la demande, l’œuvre que l’on souhaite visionner ou entendre.
Puis, l’article fait le point. Si le transhumanisme questionne notre humanité, la création par IA interroge le concept d’art et d’artiste : est-ce qu’une IA pourrait être considérée comme artiste créatrice ? À qui attribuer la paternité de l’œuvre ? Est-on auteur si l’on ne fait qu’exécuter l’inspiration d’une tierce personne ? Est-ce que l’art doit être complaisant, consommable ou même convivial ?
→ Un article de Julien Deslangle à retrouver sur le site de Usbek&Rica