Chris Gunn est le photographe officiel de la NASA en charge de documenter la construction du télescope James Webb au Goddard Space Flight Center depuis 2009.
Dans cette interview Chris Gunn évoque son passé de photographe d’entreprise, l’environnement dans lequel il a du évoluer pour photographier le télescope spatial, l’avantage du matériel Hasselblad et les échanges avec les ingénieurs, techniciens et scientifiques sur place.
L’exposition Déja-Vu de Joan Fontcuberta et Pilar Rosado aux Rencontres d’Arles interroge les notions « d’artiste » et de « conservateur » à travers la génération d’oeuvre par une intelligence artificielle. Usbek&Rica prend la suite de cette visite avec un article interrogant le futur des plateformes de contenu comme Netflix face au développement des IA.
Le recours à l’intelligence artificielle se répand dans le domaine des arts. L’IA sait créer des images à partir d’un texte qu’on lui soumet, y compris en imitant le style d’artistes célèbres.
L’article de Usbek&Rica interroge en particulier la pérennité des plateformes de création et de diffusion de contenu type Spotify ou Netflix. Ces plateformes, malgré des algorithmes de recommandations poussés, pourraient en effet se voir dépassés rapidement par les IA, qui nous permettraient de créer nous-mêmes, à la demande, l’œuvre que l’on souhaite visionner ou entendre.
Puis, l’article fait le point. Si le transhumanisme questionne notre humanité, la création par IA interroge le concept d’art et d’artiste : est-ce qu’une IA pourrait être considérée comme artiste créatrice ? À qui attribuer la paternité de l’œuvre ? Est-on auteur si l’on ne fait qu’exécuter l’inspiration d’une tierce personne ? Est-ce que l’art doit être complaisant, consommable ou même convivial ?
Javier Senosiain est l’un des plus grands représentants de l’architecture organique. Dans l’article qui lui est dédié, Something Curated nous explique en quoi consiste l’architecture biomimétique – chercher des solutions pour construire la durabilité et l’adaptabilité déjà présentes dans la nature – et en quoi Senosiain en est l’un des pionniers.
Socks Studio nous offre encore une fois un article riche sur une artiste emblématique. Anna Atkins, botaniste et photographe britannique du XIXe, consignait grâce au cyanotype un grand nombre de plantes et en particulier d’algues. C’est ce travail qui accompagnera l’édition du premier livre illustré d’images photographiques en 1843.
Je continue encore une fois ma curation de contenu avec un projet photographique sur la notion de mémoire et de temps qui passe. Cette fois-ci, Lens Culture nous parle de la série Altered Negatives de la photographe Julie Hamel pour qui « la mémoire est un espace subjectif, ouvert à l’interprétation« . Elle y interroge la similarité entre état continu de sensibilité du film argentique et capacités mémorielles.
L’article présente son processus de création et la technique plasticienne derrière ces négatifs-collages.
La galerie Marian Goodman a présenté en mai 2021 dans sa galerie parisienne, la nouvelle série du photographe Hiroshi Sugimoto, Optiks, inspiré par les travaux sur la théorie de la couleur de Isaac Newton (un prisme décompose la lumière blanche en un spectre visible). Une magnifique exposition à redécouvrir en ligne, entre routine, dégradés de couleurs profonds et poésie visuelle.
“Opticks is essentially a series shot using a Polaroid camera, capturing the light that Newton refracted using a prism. The Polaroids were digitally scanned, flaws were cleaned up and the tone was adjusted. In other words, I resorted partially to digital means in order to erase the visual noise. In my mind, I was quite conscious that I was creating paintings using photons.”
L’artiste Lucas Blalock mixe les procédés analogique (photographie argentique) et numérique (modification des images par ordinateur) afin de créer des œuvres qui questionnent la réalité de notre monde et le processus derrière la création des images. Il est principalement connu pour ses photographies de nature morte déconstruites avec Photoshop, entre l’étrange et le gênant.
De multiples vidéo suivant l’artiste dans ses processus de création sont disponible sur la plateforme Art21.
Thomas Ruff est un photographe contemporain Allemand. Né en 1958, il a été l’élève de Bernd et Hilla Becher aux Beaux-Arts de Düsseldorf. Il est particulièrement connu pour sa série de portraits sans expressions en grand format, avec une lumière et un cadrage identiques. Par ses séries, le photographe interroge la notion de réalité et et la soi-disant objectivité de la photographie en utilisant aussi bien l’archive, la 3D, décontextualisation, altération, etc.
Dans un article intitulé « L’image photographique n’est-elle qu’un simulacre ? » le magazine d’art Artfield présente en détail la démarche de Thomas Ruff et ses différents projets emblématiques.
Cette exposition met en avant le travail de 9 artistes (Victoria Ahrens, Katie Bret-Day, Alice Cazenave, Hannah Fletcher, Ramona Güntert, Melanie King, Liz K Miller, Diego Valente et Marina Vitaglione), réunis dans leur intérêt pour la préservation de l’environnement par leur utilisation de matériaux dérivés de la nature. Elle a pour objectif de créer une représentation visuellement stimulante des effets du changement climatique et d’élargir la conversation sur la durabilité de nos pratiques et l’utilisation de matières organiques en tant que supports photographiques.